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25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 23:34

Le temps s'écoule, à la fenêtre la ville s'agite et se calme, rythmée par les montées du feu sacré! Le temps n'a plus de valeur... je me perds dans ce lointain... enfermée dans un pays étrange, étrangère. J'observe, cherche, croise et rencontre l'inconnu, admire et savoure la différence. Nous sommes sur la plage et nous marchons. Il se met à pleuvoir! Une averse. Je ris. C'est l'infini, nous sommes si petits. Nous continuons la marche sans se préoccuper de ce déluge, enflammées par la discussion. Isabèl s'envole bientôt aussi. Nouvelle amitié avec ce voyage... nouvelle aventure de plage... Où sera la prochaine? La "saudade" me fait de l'oeil mais je ne cèderai pas. Emerveilles-toi!
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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 20:47
Les brésiliennes que j'ai rencontrées ont de multiples qualités. J'essaie ici d'en noter quelques unes, qui j'espère ne font que louer leurs dons.
Je ne tarderais pas à compléter cet article pour toi Filou!!! Mais je dois te présenter d'abord quelques brésiliennes ...

Les Brésiliennes savent se mettre en valeur, chacune dans leur style et à leur manière. Elles apprennent cela très tôt!

Elles ont une tendance facile au sourires et adorent poser pour les photos. Elles sont sensuelles, et ont un caractère affirmé.
Elles ont de l'humour et ne sont pas du genre timide!

Elles sont fans des bikinis et autres jupes très courtes! Les étrangers pourraient d'abord être tentés de dire: "Oh non, je trouve qu'elles ont pas trop de charme, c'est un peu vulgaire.". Mais ces réflexions s'envolent avec le goût de l'exotisme!

Voilà pour une courte présentation, vous tiendrez compte du fait que ce sont des généralités d'un point de vue féminin. Il est donc possible que cette vision soit fausse. Si certain souhaite compléter le descriptif, à vos commentaires!
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19 novembre 2006 7 19 /11 /novembre /2006 23:40
Recife est la capitale de l'état fédéral de Pernambouc au Brésil. Elle est la neuvième ville du Brésil et a été fondée en 1537.
 
Le centre ancien de Recife est situé sur deux îles reliées entre elles et à la côte par deux séries de deux ponts. La ville a ensuite grandi vers l'intérieur des terres et vers le sud, entre la plage et l'aéroport international.
 
Au nord, la banlieue s'étend jusqu'à Olinda. Les villes de l'agglomération sont composées de Jaboatão dos Guararapes, Olinda, Paulista, Abreu e Lima, Igarassu, Camaragibe, Cabo de Santo Agostinho e São Lourenço da Mata, Araçoiaba, Ilha de Itamaracá, Ipojuca, Moreno et Itapissuma. À l'est, vers l'intérieur des terres, les quartiers populaires puis pauvres (favelas) se succèdent jusqu'au terminal de bus interurbain.
 
La ville couvre environ 30 kilomètres d'est en ouest et plus de 40 du nord au sud. Elle comprend plus de 1,4 millions d'habitants en 2004 et de 3,5 millions d'habitants pour l'agglomération.

Véritable destination touristique, elle est considéré comme la Venise du Brésil.

Le carnaval de Recife (et celui d'Olinda) sont réputés pour leur ambiance populaire et conviviale, sans les excès de violence ou de formalisme qui peuvent caractériser d'autres carnavals (comme celui de Salvador ou de Rio de Janeiro par exemple). Cependant de grands mouvements de foule se produisent, en particulier lors du Galo da Madrugada, défilé de camions sonorisés sur lesquels jouent des groupes prestigieux et qui sont suivis par environ un million de personnes chaque samedi qui ouvre la semaine du Carnaval (Samedi jusqu'au Mardi Gras).




Deux lignes de métro desservent la ville, depuis le centre vers le terminal de bus à l'est d'une part et vers l'aéroport et un grand centre commercial au sud d'autre part. Un réseau de bus couvre l'ensemble de l'agglomération. La ville est aussi dotée d'un important port industriel.(merci wiki!)
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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 08:03
Capoeira: La capoeira est un art martial brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil.
 
On situe l'origine de ces techniques en Angola ou au Mozambique, toutes deux colonies portugaises. Étymologiquement, le mot capoeira, désigne d'abord un type de végétation, proche de la brousse ou d'une clairière : c'est généralement dans ces zones broussailleuses de la capoeira que les esclaves évadés pouvaient trouver refuge lorsqu'ils étaient poursuivis par leur maître. La capoeira est, semble-t-il, apparue entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle au Brésil.

Le premier document connu remonte à 1789, à Rio de Janeiro. Elle était alors exclusivement pratiquée par les esclaves noirs. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat et les « joueurs » prennent souvent position en équilibre sur les mains pour effectuer leurs mouvements de jambes. Longtemps interdite et réprimée, la capoeira se pratiquait dans la rue, et les « capoeiristas » causaient des désordres.
 

Dans les années 1930,Mestre Pastinha puis maître Bimba (1900-1974), a créé la première école, d'abord tolérée, puis autorisée officiellement, à condition de rester entre ses quatre murs. La capoeira de rue continuait à être réprimée. Son école, tout d'abord appelée "Luta Regional Baiana" avant de prendre le nom de "Capoeira Régional", a connu un grand succès. Par la suite, d'autres maîtres ouvraient aussi des « académies » de capoeira, avec des succès variables. C'est à partir de ce moment qu'on accola le nom d'"Angola" à la capoeira pratiquée avant "Mestre Bimba" en hommage aux esclaves majoritairement originaires de ce pays.

Les années 1980 et le renouveau des mouvements de Conscience Noire ont favorisé l'apparition des groupes qui cherchent à se rapprocher de la tradition. Dans les mêmes années, des professeurs de capoeira se sont installés un peu partout dans le monde. Au niveau international, la discipline de la capoeira est majoritairement organisée en groupes, eux-mêmes composés d'académies et d'écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes, tout en conservant la base culturelle commune de la discipline.
Berimbau et pandeiro La principale caractéristique de la capoeira est la roda : deux joueurs de capoeira se trouvent au centre d'un cercle formé par les autres membres qui jouent de la musique en utilisant le berimbau et d'autres instruments (pandeiro, atabaque...). Au son de la musique, les joueurs "jouent". Le jeu symbolise le combat, l'expression corporelle et la conversation non verbale entre les deux partenaires.


La capoeira est enseignée dans des écoles spécialisées, appelées académies, où règne une hiérarchie très précise entre le Maître (o Mestre) et ses élèves (dont certains ont un niveau suffisant pour enseigner à leur tour et obtiennent le grade de Professor par exemple). La discipline et le respect mutuel sont des valeurs fondamentales de cette pratique. Dans la capoeira sportive, les différents niveaux de technicité d'un capoeiriste peuvent être sanctionnés un peu comme au judo ou au karaté par la remise d'un cordon de couleur, chaque couleur correspondant à un grade ou degré de connaissance (technique, chants, instruments, acrobaties, etc.).
Le grade n'atteste pas uniquement les capacités techniques du pratiquant, mais récompense aussi son niveau d'investissement, d'implication dans son école ou son groupe (organisation, participation aux manifestations, etc). De plus, le mental est un élément fondamental de ce sport : la mandiga qui est proche de la malice mais bien plus complexe car acquise totalement que par les mestres. Elle permet de posséder une pensée et un mode de vie différents : presque une sagesse. Quelques groupes, surtout les plus traditionnels, n'utilisent pas de grades. S'ils sont utilisés, le nombre de grades, ainsi que les couleurs des cordes leur correspondant, ne sont pas identiques pour tous les groupes.

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 18:26
Aujourd'hui, 9 novembre, je reçois un Chronopost.

La journée fut longue et intense... chaude et fatigante. Elle fut surtout pleine d'émotions.
Un billet, un avion peut-être... une nouvelle compagnie, une nouvelle aventure m'attend!

2 escales, plus de 10000 km.

Des aéroports, des douanes, des frontières, des océans, le chemin est long et semé d'embuches... où mon sac se perdra-t-il?

Où vais-je atterrir? Vais-je partir?

A chaque départ la même question, le même sentiment de la curiosité de l'inconnu... et de l'attachement à ce que l'on a sous les yeux...

L'envol est pour plus tard... profitons de chaque petits instants vécus sur cette planète... de chaque instants vécus ensembles...

l'aventure brésilienne poursuit son chemin, ce n'est que le début!!!
Nouvel envol...
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8 novembre 2006 3 08 /11 /novembre /2006 23:17
C'est le matin, tout le monde dort... Le soleil pointe son rayon au delà de l'océan et, à ce moment, tu sais que c'est l'heure de te lever. Seulement quand le rayon dépasse l'horizon. Tu risques de te lever à 4h30 si tu te lèves avec l'aurore.
Quoi qu'il en soit, c'est le moment de la journée... calme, serein, silencieux et tout doux! Un petit verre d'eau, un grand bol d'air pur! Et là tu aimerais déjeuner... un bon chocolat chaud, voir un bol de céréales, voir un thé au lait ou un café au lait avec des tartines (je passe l'histoire des tartines et de la confiture ce sera pour une autre fois!).

Seulement la guerre a commencée... le lait est un objet rare, le bon lait demi-écrémé, frais ou en tetra pack, avec toute sa douceur et son goût... particulier! Non, ce ne sera pas pour ce matin... reste à tester ce que le Brésil te propose. C'est parti pour une longue aventure qui n'est pas encore terminée:

 
1°) le lait concentré: c'est trop bon... dilué dans de l'eau chaude ou froide ou à la petite cuillère. Problème: la quantité de sucre qui efface le goût! (dans le thé c'est bon!) en plus ça se conserve bien!

2°)le lait en poudre: craint l'humidité. Pratique en chaud ou froid, mais le goût est plutôt décevant! Attention aux grumeaux...

3°)le lait en tetra pack: on a l'impression que c'est le même ! Mais non! Il y a surtout du lait écrémé et du lait entier, avec ce goût spécial du lait pas tout à fait stérilisé ou en tout cas un goût qui s'accroche partout (la pire expérience fut dans un jus de fruit!). Bon en fait celui-là on s'y fait... et maintenant on ne sent presque plus la différence!

 
La solution fut trouvée au bout de deux mois! Les petits déjeuners ont retrouvé leur goût d'antan! On ne s'en lasse pas!!! (bientôt l'histoire des fruits brésiliens...)
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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 22:32
Hier: rentré universitaire....

C'est trop bien! J'attendais ça avec impatience, j'achète un cahier et un stylo et c'est parti !

Alors descendu du bus, tu tournes à droite pour rejoindre le bâtiment d'éducation. Tu traverses un parking ombragé par endroit avec de grands arbres et un grand bâtiment de 14 étage à gauche: le CFCH (bâtiment des sciences humaines).

Au fond du parking: le centre d'éducation, pas plus d'un étage, avec des petites cours, des plantes, des couloirs, des fenêtres. Enfin des salles de cours confortables: chaises individuelles (ça change des grands amphis de lyon 2) et surtout le top du top : des ventilateurs plutôt que la climatisation! Ca, c'est un vrai bonheur je vous assure. Au moins, tu ne sors pas malade de ton cours!


Voilà, ici, il y a trois professeurs pour 10 élèves dans certains cours et pas de professeur dans d'autre. C'est vraiment la fête (et oui, même les cours), tout le monde arrive en retard, mange, téléphone, fait la bise au prof en entrant au bout de 30 minutes.... Ca parle, ça crie, ça rigole! Ca vit quoi! On se sent tout petit au milieu de tout ça... il faudra s'habituer au bruit pour suivre les cours!

D'ailleurs, les cours en portugais, parlons-en! C'est épuisant, genre lavage de cerveau! Chaque cours est un nouveau supplice en fonction de l'accent du professeur qui parle et de la gentillesse du voisin que tu as ,et qui accepte de traduire.

J'ai choisi des cours de fou! Ca me fait aussi un planning très chargé: 24 heures de cours plus le portugais, la recherche et la capoiera (que je fais à la fac).

Le campus est un grand champ de bâtiments avec des petits lacs, une rivière, des bancs et des déchets un peu partout... c'est vraiment sympa! Les repas: pas de resto U mais des petites cafétérias où on peut manger des snacks brésiliens ou des petits self service au kilo (c'est vraiment bon). Avec plein de salades, plein de viandes en sauce, plein de boissons, plein de desserts, plein de fruits, mais pas de pain ni de fromage!

Voilà, la journée se termine et je saute dans le bus qui me ramène chez moi en 1 heure environ. La piscine m'attend!
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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 22:51

Le temps nous surprend, on a peur qu'il passe trop lentement et maintenant le voilà qu'il a filé sans vous informer!

Aujourd'hui, je parle portugais, dans la rue, à la maison, avec les français, les anglais, les portugais, les brésiliens et les allemands. Il me manque: la lecture et l'écriture... chaque chose en son temps!

Ce week-end s'est déroulé au rythme de la vie brésilienne: cappuccino, plage, match de foot (pour certains) et samba (pour d'autres). Il est ds endroits, ou l'on paye environ 5€ pour entrer, il fait très chaud, la musique est bonne, il y a des percussions, des chanteurs, des guitaristes et des cuivres! Peu à peu le rythme de la samba s'imprègne dans le corps et les pas s'enchainent de plus en plus vite... encore des progrès à faire avant le carnaval! Dimanche, je découvre mes premières urgences, je suis accompagné de ma colocataire espagnole qui sert de traductrice (il est des moments ou on a pas le courage de faire l'effort de la langue).

 


On rencontre encore des personnes chaleureuses qui nous simplifient la vie et nous apprennent de nouvelles choses. Je rencontre une brésilienne qui était à Paris il y a deux semaines, ah, la saudade du pays... c'est bon d'entendre parler de son pays des fois! Je ressors toute fraiche ou presque puisque rien de grave n'est arrivé! Le monde médical est impressionnant ici, mais compétent aussi! Je profite alors de mon premier repas en commun autour d'une table! La grande tradition des repas n'est pas partagée par tous les pays européen et encore moins ici, alors on savoure...



Ce soir, il s'agira d'un retour aux sources. Me revoilà à Olinda, sa maracatu, ses tapiocas, sa samba, son reggae, sa capoeira, sa population métisse, ses caipirinhas et toutes ses rencontres. Je suis bien ici, et encore mieux quand il s'agit de la faire découvrir à d'autres personnes: prendre le temps, laisser de la place à la curiosité et à la nouveauté! Je redécouvre les maisons, les couleurs, les odeurs, les amis. Anaïs qui est rentrée d'Amazonie, Anka, qui a retrouvé son amorado, Carlos, le prof de capoeira, les enfants des rues, les amis français, les rencontres de mauvaises augures (même plus peur!) et les tous les gens qui font vivre cette place (barman, cuisinière, portiers, vendeurs...).

Merci de me donner la force d'être là. Le temps passe vite, la France n'est plus qu'à 7 mois de distance!

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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 18:39
Petit mot du soir. Le brésil ça déchire!!! Il est 20h quand je pars sur la plage rejoindre des amis pour un match de beach volley... Le jeu est sérieux, sportif et je ne saurais pas le prénom des autres joueurs à la fin de la soirée. Mais c'est bien, ça défoule, en silence, en rire et en portugais, nous avons à peine le temps d'admirer l'océan tout près pourtant... Retour prévu à la maison à 23H. Dans les rues sombres couvertes de building et de leur gardien qui somnolent... Bonne nuit.
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18 octobre 2006 3 18 /10 /octobre /2006 02:47

L'histoire de la vie quotidienne, entamée à Recife depuis 2 semaines maintenant: j'habite dans le quartiers des building: Boa Viagem. Ce sont des espèces de champignons qui ont grandi très vite... Ils sont tous neufs et, déjà, tous pourris... Il y a des fourmis et des blattes dans la cuisine, des favelas en bas de certains buildings (celle-là sont toutes petites) et quelque part au bout de la rue, l'océan. Tout ce mur d'immeubles produit comme un effet de serre local, qui fait qu'il crève de chaud dans les rues et, dès que tu sors du quartier, tu respires... Pour les petits détails qui font du bien: la piscine est en bas de l'immeuble et je peux y aller tous les jours (elle est à ciel ouvert alors je regarde par dessus le balcon et quand il n'y a pas trop de monde, je plonge!). L'océan au bout de la rue c'est plutôt pratique: je peux y aller pieds nus et avec seulement des clefs, pour courir ou boire une agua de coco. Aujourd'hui j'ai retrouvé Anais qui rentrait d'Amazonie. Pour découvrir ensemble la livreria cultural... j'y ai trouvé un Corto Maltese en portugais... Mais les livres sont au même prix qu'en France pour le reste! Ce soir nous avons fêter le départ de Than (copain de ma coloc) dans un restaurant à Olinda: carne do sol et macaxeira... Ce fut simple et plein de français... La maison va changer d'odeur de cuisine: il est passionné par la cuisine et prépare de très bonnes soupes... Pour les aventures de Than et sa cuisine lire la page 340, §4... Maintenant il est tard, je me prépare au cour de portugais! Bonne nuit.

 

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