Accueillie par Dalila à Duque de Caxias. Ighor ne se lasse par des séances photo à minuit. Quel bonheur d'avoir des frères et soeurs!
Accueillie par Dalila à Duque de Caxias. Ighor ne se lasse par des séances photo à minuit. Quel bonheur d'avoir des frères et soeurs!
Olà,
Voila, Rio le pain de sucre, le Cristo, Favos de Mel, Copacabana, Les concerts de samba et de bossa nova, les balades , les enfants, les auberges et les maisons brésiliennes.
C'est merveilleux. Du bonheur. J'ai terminé la découverte touristique de Rio (il faudrait un mois de plus pour tout faire)... Maintenant, je suis à Favos de Mel, j'ai trouvé ici le moyen de rester un an de plus... reste à mûrir l'idée...
Je suis folle et amoureuse du Brésil... C'est en dansant la samba jusqu'à madrugada que l'on vit le mieux... Pas de complexe, pas de timidité, pas de pilier de comptoir, tout le monde en piste... le rythme est puissant!!
Sur les traces d'une ancienne équipe compagnon (de Pierres Dorées), tout le monde parle de Nadège, Antoine, Thomas, Cédric et François qui ont marqué les esprits. Je devrais revenir de toute façon.
2 mois, plus que deux mois, deux tous petits mois pour un si grand pays. Je suis en vol, quand dois-je atterrir??? Je suis bien, dans les nuages, dans une autre réalité, ma nouvelle réalité, un bout de moi est équatorien, portugais, musical , coloré, sucré, voluptueux, rythmique, inégal, injuste, crie la faim de plus, crie le souffle de la vie, la rage de changer ma réalité, le joie de ne plus être passé.
2 mois pour voyager, apprendre, gouter, chanter, jouer, rencontrer, parler, écouter, nager dans les eaux bleues, monter sur le pain de sucre, danser le tango et le coco, la samba et le forrò, 2 mois, pour apprendre des airs de bossa et de frevò, 2 mois pour découvrir Dalila, ses enfants, Kabum, l'école de vidéo, les amis de Marie, les scouts du sud, les plages du nord, les forêts de loin...
Ma curiosité est al cima. Eu espero nao voltar, ficar com essa gente maravilhosa, mudar o que voce quizer daqui, de là, criar juntos outra coisa... posso ficar ouviando voce tao tempo ainda... brasileiras gostam de falhar, gosto de escutar a vôcé. Ainda.
Nao quier voltar para me plantar.
So sonhar ainda mais.
Aujourd'hui trois nouvelles réjouissantes: demain je finis les partiels, demain je fais un filage lumière pour être assistante plateau sur un concert de soutien de l'orchestre symphonique et d'un groupe italien, j'ai un ami de voyage: Christophe, pour découvrir Rio de Janeiro avant de retrouver Favos de Mel dans quelques temps. Puis il y a Clara qui arrive avec son chéris, Anicet qui viendra peut être aussi... pour l'Amazonie;), et l'heure des grands départs de la colonie française cette semaine. Quand aurons-nous le temps de perdre du temps... ici nao... nunca!
il est des jours où les blogs ne fonctionnent pas et des jours ou les ordinateurs ne marchent pas alors je me sens loin de tout... puis peu à peu je suis plus proche du proche.... c'est bien des fois, la vie sans internet!
Et puis on redécouvre que le monde a changé pendant cette période d'absence...
Ou c'est moi qui ai changé... Ai-je changé?
Oui.
Voilà, le mac est mort, le mac est mort.... le blog est mort, le blog est mort.... je n'arrive plus à créer d'albums photos. Alors en voici quelques unes:
Stage à Escola do Leao
Stage à Auçuba
27 février 2007, je suis arrivée il y a 6 mois. Il pleut. Il fait nuit.
Histoire d'une journée d'un 6ème mois. Tu veux savoir ?
Levée 6H00, il y a déjà un grand soleil, j'envoie mon projet de recherche à Auçuba. Petit déjeuner et douche, il fait déjà trop chaud.
7H20, je pars. Denise nous conduit en coccinelle blanche. Elle fait du bruit, elle est toute basse, on se croirait dans un vieux film des années 30.
8H00, cours d'anthropologie de l'éducation. Histoire des cultures du Brésil. Epitacio, le professeur arrive difficilement à nous accrocher.
10H00, après un café. Partiel de sociologie en binôme. Les inégalités contemporaines en lien avec l'histoire de l'esclavage au Brésil. Mon collègue a du mal à trouver des exemples concrets !
11H30, direction département de musique. C'est le rush, il y a du son dans tous les sens... Il y a une salle et un joueur de hautbois dans le couloir. Pas moyen de se concentrer aujourd'hui.
12H20, petit repas fruit, salade.
12H45, bibliothèque, je m'endors sur mon texte de psychologie, ma foi très intéressant : adolescent et adulte en relation.
14H00, cours d'histoire de la musique, pour débutant, en portugais ça fait rire de revoir ce que l'on a déjà vu et revu. Les cours de théorie musicale sont tout de même très différent des méthodes françaises. Pas de timides !
15H30, un café. Un cours d'histoire, le cours qu'il me fallait pour avancer dans ma recherche : pédagogies libertaires et libératrices (mouvement anarchiste et période de naissance des mouvements populaires). Ca valait le coup de venir aujourd'hui!
Je retrouve Anaïs, puis Alice, la coordinatrice internationale nous trouve! Coup de cravache pour la recherche et rentrez chez vous pleine de bonnes intentions et studieuses!
18H30, bus. Le temps enfin de savourer un livre en français! De dormir puis de rêver...
Il pleut, les cahiers deviennent utiles dans ces moments de déluge, couverture utile peu étendue!
J'aime ces pluies impromptues, imprévisibles.
19h30, le temps d'une dose de relation avec la France... je découvre les joies de parler portugais avec la France!
20H15, il y a de la place à la piscine, je descends. Bonjour le gardien, bonjour les hôtesses, bonjour la jeune fille du cinq à cinq, bonjour les inconnues des vestiaires, bonjour les profs, les élèves, PLOUF!!!
Il se remet à pleuvoir. C'est encore mieux.
22H00 retour à la maison, une assiette de pâtes avec Gaia, David pour nous distraire, le repas se terminera à 23h30... c'est une bonne journée à la maison. On a reçu un mots des voisins qui nous proposent des cours de "bom" portugais! On mange de la cajà trop bonne et de la pastèque mûre...
23H30, il faut se remettre à bosser, cette journée m'a donner des idées! Un petit café, une pluie!
Et j'y suis!
Petites fleurs de la journée: un mail d'Elsa plein de bonheur, une lettre de Maelys dans la boîte au lettre qui attend demain, mon dossier d'antropologie tapé sur l'ordinateur par une brésilienne attentionnée et volontaire...
Boa noite et boa sorte para vôcé!
Il y est des lieux où chacun reste soi et tente de grandir, qui nous portent aux rêves et à l'harmonie d'être avec les autres. Dans ces lieux là, les manguiers nous protègent de la pluie, les mangues tombent incessamment, les araignées et les cobras ne sont pas craints mais surveillés, dans ces lieux là, les hommes trouvent la paix!
Il était une fois un camp scout....
Il y a des jours où il n'y a pas de mot,
où il ne faut pas employer les mots pour définir les choses. Ce jour du carnaval est celui-ci. Alors halte là!!! Pas de mots aujourd'hui, les émotions sont à leur cime et la journée de dimanche restera un souvenir muet... ou peut-être pas... un autre jour les mots parleront.
Ce fut un dimanche de carnaval à Recife Antigo, le jour que l'on pensait foiré et que lorsque l'on décide de rentrer prend sa plus belle parure pour tout nous faire oublier! Ce fut énorme, ce fut dans la foule et la musique, les plumes, les masques, les sourires, les rires, les odeurs de grillades et de caïpifruita.
Ce fut un grand jour de carnaval où l'on oublie que l'on vit ou plutôt que l'on sent qu'on vit! Ces jours que l'on ne fini pas directement chez soit en rentrant de soirée, on s'arrête avec ses amis pour continuer et s'éterniser avant de rentrer. Un jour où l'on dit que ce n'est pas la foule notre ami, mais que nos amis sont dans la foule avec nous!
Alors, il est 9h25 du matin, segunda feira, et je repars pour un autre type d'aventure carnavalesque...
Je revêtis un autre type de déguisement pour d'autres couleurs et d'autres musiques...
Laissez-moi vous conter cela plus tard, c'est un autre monde de rêve...